Les opportunités à l’étranger : Stages, volontariats et formations
Faire le grand saut après le Bac et partir à l’étranger, c’est tentant, non ? Les opportunités à l’international sont nombreuses et variées. Les stages à l’étranger, par exemple, permettent aux jeunes de se frotter au marché du travail international. Des destinations comme le Canada, l’Australie ou les États-Unis sont souvent prisées pour la richesse de leur offre professionnelle et la qualité de vie qu’elles proposent.
Les volontariats, quant à eux, séduisent par leur dimension humaine. Rejoindre une ONG pour agir sur le terrain, c’est enrichissant à la fois sur le plan personnel et professionnel. Nous pensons également aux formations universitaires hors de l’Hexagone. Des systèmes comme ERASMUS facilitent les échanges, et étudier dans des universités prestigieuses, comme celles d’Oxford ou de Harvard, est un atout de poids sur un CV.
Toutefois, choisir l’étranger, c’est aussi accepter de quitter son cocon familial, affronter la barrière linguistique et s’adapter à une nouvelle culture. C’est un pari qui demande réflexion et préparation.
Étudier en France : Atouts et faiblesses des universités françaises
Rester en France, c’est aussi une option pleine de bon sens. Ne nous leurrons pas, les universités françaises disposent d’un enseignement de qualité. Polytechnique, Sorbonne, HEC, pour n’en nommer que quelques-unes, sont reconnues mondialement. Les coûts de scolarité sont également plus abordables qu’à l’étranger, ce qui n’est pas négligeable pour nos bourses d’étudiants.
Cependant, ceux qui choisissent de rester doivent composer avec des faiblesses du système : amphithéâtres bondés, manque de contact avec le monde de l’entreprise, et parfois une approche trop théorique. Donc, pourquoi ne pas envisager un compromis : commencer ses études en France, puis terminer à l’étranger, ou inversement ?
Témoignages croisés : Ils ont fait le choix de l’exotisme ou de la continuité
Parlons maintenant de Martin et Inès, deux anciens bacheliers qui ont fait des choix différents. Martin a choisi de partir en Nouvelle-Zélande pour une année de césure. « C’était flippant mais aussi génial! », nous a-t-il confié. « J’ai amélioré mon anglais, rencontré des gens du monde entier et j’ai même trouvé une petite amie là-bas. » Martin a acquis, grâce à cette année loin des siens, des compétences qui ne sont pas enseignées en cours.
Inès, elle, a décidé de rester et d’intégrer Sciences Po. Elle nous partage que « rester permet de bâtir un réseau local solide. J’ai pu faire des stages en entreprises dès ma première année ! » Très satisfaite de son choix, Inès perçoit déjà les fruits de son investissement en France.
Rencontrer des jeunes ayant emprunté des chemins différents nous éclaire sur l’importance de choisir une voie qui nous correspond avant tout. Toute décision doit s’aligner avec ses aspirations personnelles et professionnelles.
En France, Campus France estime que près de 90 000 Français partent chaque année étudier à l’étranger. Un chiffre qui met en lumière un engouement pour l’aventure internationale tout en soulignant que le système éducatif hexagonal sait aussi attirer et convaincre.

