Le voyage a toujours été une source précieuse de développement personnel, et de plus en plus de jeunes choisissent de s’engager dans cette aventure avant d’embrayer leur parcours universitaire. Voyons pourquoi les serial backpackers se démarquent souvent dans le monde académique.
1. L’expérience du voyage : Développement de compétences transversales
Lorsque nous embarquons pour un tour du monde ou une simple escapade de quelques mois, nous développons des compétences que l’on n’apprend pas forcément entre quatre murs. Les backpackers perfectionnent :
- La gestion du temps et des ressources : Voyager avec un budget limité exige de bien planifier et d’être stratège.
- L’adaptabilité : Dans des contextes variés, un backpacker doit apprendre à naviguer dans des environnements inconnus.
- La résolution de problèmes : Déjouer un vol manqué ou se débrouiller sans connexion Internet sont des situations courantes.
Ce sont ces challenges qui forgent une solide capacité d’adaptation et encouragent la pensée critique, des atouts précieux sur les bancs des universités.
2. La pause académique : Un impact positif sur la motivation et la réussite universitaire
Prendre une année sabbatique avant de plonger dans les études peut sembler contre-intuitif. Pourtant, faire une pause permet souvent de renforcer la motivation. En tant que journalistes, nous avons constaté que la majorité des backpackers retournant aux études sont plus investis et déterminés.
Le phénomène est soutenu par une étude de l’université d’Harvard, révélant que les étudiants ayant pris une pause avant de commencer leurs études supérieures avaient un taux de réussite de 23% supérieur par rapport à ceux qui y vont directement après le lycée. Cela s’explique par une envie renouvelée d’apprendre et une perspective plus mature sur leurs objectifs académiques et professionnels.
3. Étudier après avoir exploré : Témoignages d’étudiants ayant choisi de prendre une année sabbatique
Les témoignages d’anciens backpackers sont frappants. Julien, économiste en formation, confie que son année passée en Asie lui a permis non seulement de découvrir de nouvelles cultures, mais aussi de définir précisément son domaine d’intérêt. Pour Marie, future architecte, l’influence de l’architecture japonaise rencontrée lors de ses voyages a été déterminante dans son choix de spécialisation.
Ces jeunes inspirent par leur parcours atypique et leur capacité à utiliser leurs expériences de voyage pour alimenter leur cursus académique. Ce retour sur les bancs de l’école se fait avec une curiosité plus aiguisée et un désir d’optimiser chaque opportunité offerte par leurs études.
Un aller simple pour une contrée lointaine peut être l’engrais idéal pour une floraison intellectuelle réussie. De véritables aventures enrichissent les backpackers, qui deviennent ainsi des étudiants hors pair, prêts pour les défis universitaires à venir.